Et si on parlait du congrès ?
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Bob
Serviette
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Et si on parlait du congrès ?
Les clans se forment dans l'ombre et les pauvres petits militants de base que nous sommes vont désormais voir leurs voix courtisés et leurs camarades se déchirer. Avez-vous déjà choisi votre camp ? Si oui, pour qui, pour quoi, pourquoi ?
Re: Et si on parlait du congrès ?
Hmmm... Evidemment, qui sera le premier à se jeter dans le grand bain ?
Allez, soyons francs, je me lance :
Je n'ai pas encore choisi... Mais j'ai quand même un peu de mal avec l'amie Ségolène. Mais je ne veux pas voter en "contre", donc j'attend de voir qui va dire quoi (et même Ségolène, je ne suis pas un extrêmiste) !
Allez, soyons francs, je me lance :
Je n'ai pas encore choisi... Mais j'ai quand même un peu de mal avec l'amie Ségolène. Mais je ne veux pas voter en "contre", donc j'attend de voir qui va dire quoi (et même Ségolène, je ne suis pas un extrêmiste) !
Bob- Rabouin
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Re: Et si on parlait du congrès ?
Merci de préciser les candidats déclarés et les potentiels ...
Avec un petit sondage, cela serai bien, non ?
Sinon, je ne me prononce pas sur un candidat, car je trouve cette guerre intestine assez indigeste ...
Avec un petit sondage, cela serai bien, non ?
Sinon, je ne me prononce pas sur un candidat, car je trouve cette guerre intestine assez indigeste ...
Re: Et si on parlait du congrès ?
oui à une bataille acharné et sanglante des idées, non à une bataille ego-centrique et médiatique de chefs. je pencherais moi pour ma part à un renouvellement au niveau de la génération ou au pire une martine aubry neutre
araca- Novice
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Re: Et si on parlait du congrès ?
Une présentation très subjective des candidats possibles par "le post" :
Ségolène Royal – courant béato-participatif
Son programme : Machine à café participative, ordre juste dans les armoires la semaine. Flirt avec l'UDF le week-end.
Son point fort : une non-victoire aux présidentielles selon les militants
Son point faible : une rouste aux présidentielles selon les Français
Le titre de sa motion :
Donnant-donnant ? Gagnant-gagnant !
Perdant-perdant ? Content-content !
Bertrand Delanoë – courant tyrano-narcissique
Son programme : Jurer pendant quatre qu'il n'est candidat à rien, et puis changer d'avis.
Son point fort : une confiance en lui comme personne
Son point faible : une tendance à parler de lui à la troisième personne
Le titre de sa motion : Avant Moi, le déluge. Après moi, aussi.
Julien Dray – courant parano-trotskyste
Son programme : Rester le même et donc continuer à comploter contre le premier secrétaire
Son point fort : Il anticipe tous les coups tordus
Son point faible : Il aime tellement les micros qu'il en installe même dans les plantes vertes
Le titre de sa motion : D'Alain Bauer à Jack Bauer : ma synthèse
Pierre Moscovici – courant énarquo - professoral
Son programme : renforcer les apprentissages fondamentaux du droit européen, du contentieux administratif et de la macro-économie. En latin.
Son point fort : une fausse barbe de trois jours vachement bien imitée
Son point faible : une vraie tête de premier de la classe certifiée authentique
Le titre de sa motion : Moscovini, vidi, vici.
Martine Aubry – courant militaro-utopiste
Son programme : Dénoncer la propagande ultra-libérale et démontrer que la journée de 22 heures, c'est possible.
Son point fort : Elle terrorise même la mafia et l'UIMM
Son point faible : Elle est autant faite pour le consensus que Benoit XVI pour la Tecktonik
Le titre de sa motion : Je sais à quelle école vont vos enfants
Claude Bartolone – courant archéo-ouvriériste
Son programme : Arriver à l'heure et attendre les ordres
Son point fort : Il supporte Fabius, il peut donc tout endurer
Son point faible : Pour lui la rénovation, ça consiste à changer la moquette
Le titre de sa motion : L'évangile selon Laurent
Jean-Christophe Cambadelis – pragmato-réaliste
Son programme : Proclamer l'indépendance du PS et profiter de ses appuis au FMI pour se faire financer avec des prêts bonifiés.
Son point fort : Il a un plan pour obtenir des photos dédicacées d'Anne Sinclair
Son point faible : Il est tard là, on n'a plus le temps pour ça.
Le titre de sa motion : Translation in progress. Come back later.
Ségolène Royal – courant béato-participatif
Son programme : Machine à café participative, ordre juste dans les armoires la semaine. Flirt avec l'UDF le week-end.
Son point fort : une non-victoire aux présidentielles selon les militants
Son point faible : une rouste aux présidentielles selon les Français
Le titre de sa motion :
Donnant-donnant ? Gagnant-gagnant !
Perdant-perdant ? Content-content !
Bertrand Delanoë – courant tyrano-narcissique
Son programme : Jurer pendant quatre qu'il n'est candidat à rien, et puis changer d'avis.
Son point fort : une confiance en lui comme personne
Son point faible : une tendance à parler de lui à la troisième personne
Le titre de sa motion : Avant Moi, le déluge. Après moi, aussi.
Julien Dray – courant parano-trotskyste
Son programme : Rester le même et donc continuer à comploter contre le premier secrétaire
Son point fort : Il anticipe tous les coups tordus
Son point faible : Il aime tellement les micros qu'il en installe même dans les plantes vertes
Le titre de sa motion : D'Alain Bauer à Jack Bauer : ma synthèse
Pierre Moscovici – courant énarquo - professoral
Son programme : renforcer les apprentissages fondamentaux du droit européen, du contentieux administratif et de la macro-économie. En latin.
Son point fort : une fausse barbe de trois jours vachement bien imitée
Son point faible : une vraie tête de premier de la classe certifiée authentique
Le titre de sa motion : Moscovini, vidi, vici.
Martine Aubry – courant militaro-utopiste
Son programme : Dénoncer la propagande ultra-libérale et démontrer que la journée de 22 heures, c'est possible.
Son point fort : Elle terrorise même la mafia et l'UIMM
Son point faible : Elle est autant faite pour le consensus que Benoit XVI pour la Tecktonik
Le titre de sa motion : Je sais à quelle école vont vos enfants
Claude Bartolone – courant archéo-ouvriériste
Son programme : Arriver à l'heure et attendre les ordres
Son point fort : Il supporte Fabius, il peut donc tout endurer
Son point faible : Pour lui la rénovation, ça consiste à changer la moquette
Le titre de sa motion : L'évangile selon Laurent
Jean-Christophe Cambadelis – pragmato-réaliste
Son programme : Proclamer l'indépendance du PS et profiter de ses appuis au FMI pour se faire financer avec des prêts bonifiés.
Son point fort : Il a un plan pour obtenir des photos dédicacées d'Anne Sinclair
Son point faible : Il est tard là, on n'a plus le temps pour ça.
Le titre de sa motion : Translation in progress. Come back later.
Re: Et si on parlait du congrès ?
Plus sérieux et plus à jour :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080319.OBS5790/congres_du_ps__qui_est_candidat_.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080319.OBS5790/congres_du_ps__qui_est_candidat_.html
Dernière édition par Serviette le Dim 25 Mai - 20:18, édité 1 fois
Re: Et si on parlait du congrès ?
Alors que voici Ségolène sur France 2 parlant des OGM...même discours que notre camarade Serviette à l'AG... peut-on en tirer quelques conclusions hâtives?
Hippie- Hip Hip Hip Hourra
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Re: Et si on parlait du congrès ?
Hello everybody !
Le débat du Congrès est lancé alors je me lance : pour ma part, je participerai au travail d'amendement de la contribution que le Nouveau Parti Socialiste (Benoît Hamon et Henri Emmanueli) propose de soumettre au débat dans le cadre du congrès du PS.
Le NPS organisera dans toutes les régions de France des forums régionaux de débat autour de la contribution. Il s’agit non pas de poser des questions mais d’apporter des réponses concrètes et de soumettre à la discussion des militants une nouvelle offre politique. Dans ce but, le plan détaillé de la contribution, articulé autour de des finalités politiques, des moyens d’actions et de la stratégie pour une gauche de reconquête sera rendu public avant le 24 mai, date des premiers forums régionaux. De ce plan détaillé ressortiront 5 propositions choc, qui pourront constituer une feuille de route utile à la gauche pour préparer les échéances politiques nationales futures.
A mon sens, le fait de mettre en avant 5 propositions fortes est une façon de faire un peu de pédagogie. Bien sur la réalité et les modalités d'un changement sont beaucoup plus complexe, mais en mettant en avant seulement quelques propositions, qui seront sans doute clivantes au sein du PS, on donne la possibilité à tous les camarades de s'exprimer sur ces sujets et aux autres courants de faire part de leurs positionnements.
Les deux leaders déclarés (ou presque) : Ségolène Royal pose malheureusement trop de questions dans des débat participatifs qui laissent largement à désirer... Sans compter que j'ai quelques difficultés avec les militants pro-Sego qui relèvent plus de supporters que de politiques. J'ai toujours cru plus utile de faire d'abord des propositions et d'en discuter ensuite quitte à revenir sur ce qui a été proposé. Quant à Bertrand Delanoë, ses dernières déclarations publiques sont malheureuses dans le sens où, si l'on s'entend sur ce que signifie le libéralisme, afficher son attachement "socialiste et libéral" c'est contribuer à brouiller encore un peu plus l'image du PS dans l'opinion.
Concernant le fond, les quelques éléments d'ors et déjà déployés par le NPS m'intéressent vivement :
D'abord, l'analyse donnée des réussites et des défaites de la gauche dans le monde est éclairante. Depuis juin 2006, les partis membres du PSE comptabilisent deux victoires en quinze élections (en Autriche où le PS est en coalition avec la droite et en Espagne où le débat gauche droite est extrêmement clivé sur les questions de mémoire, de société et de religion). Dans plusieurs des cas énoncés, l'échec de la gauche tient en partie au recentrage opéré sur la forme (discours identiques entre droite et gauche, mêmes mots, mêmes élites) et sur le fond (exemple du New Labour qui sur des sujets comme la redistribution des richesses, le rôle de l’Etat, les impôts, le droit du travail, les relations avec les syndicats et la guerre d’Irak obtient un presque consensus avec les conservateurs).
L'endroit où la gauche gagne (pour l'instant ?) c'est l'Amérique Latine. Et même si le spectre est large de Chavez à Bachelet en passant par Lula, toujours est il que c'est la gauche qui gouverne la presque totalité des Etats d'Amérique latine ouvrant de nouvelles possibilités au développement d'un marché régional et à l'obtention d'une indépendance renforcée vis à vis des Etats-Unis. La plupart des programmes gagnant se sont articulés autour de la défense des droits sociaux, des minorités (notamment des indigènes) et sur la redistribution des richesses (pétrole au Vénézuela par exemple, terres au Brésil). Là-bas le clivage existe et les populations reconnaissent qu'en politique les rapports de force et les tensions internes aux sociétés sont nécessaires. La quête illusoire du consensus total mène au centre droit de même que les apolitiques sont en vérité à droite !
Voilà de quoi inspirer les socialistes français et européens, et qui à mon sens inspire le NPS : faire renaitre le clivage politique et remettre de la conflictualité dans le débat politique. Qu'on s'entende : envisager de réduire le temps de travail, de faire disparaitre les niches fiscales, de créer le mariage homosexuel, de moduler l'impôt en fonction de critères sociaux et environnementaux, etc. c'est assumer notre identité de gauche et c'est créer les conditions d'un conflit politique entre la droite et la gauche que les citoyens trancherons. Ce sera d'autant plus positif qu'à mon sens ça facilitera le retour des citoyens aux urnes puisque le choix sera plus clairement apparent.
Sur les outils de la puissance publique à mobiliser pour faire face à la mondialisation dans ses travers ultra-libéraux, le NPS envisage (mais nous en sauront plus au moment de la présentation de la contribution) trois axes prioritaires :
- la redistribution (ou comment déconcentrer les richesses des mains d'une minorité pour qu'elles profitent à tous) : idée de l'impôt universel, abaissement du temps de travail, hausse des salaires,...
- la régulation (ou comment inventer les moyens de restreindre et de réguler le marché mondial) : retour d'une certaine forme de protectionnisme, lutte féroce contre les paradis fiscaux,...
- la démocratie (ou comment donner le pouvoir dans l'Etat, aux citoyens, et dans l'entreprise, aux salariés) : VIème république, syndicalisme et démocratie sociale,...
Bien sur, et parallèlement à cela, un grand nombre de propositions notamment sociétales font peu de débat au sein de notre formation politique et seront sans doute portées par tous je ne reviendrai donc pas dessus. Ce que je voulais dire c'est la question de la répartition des richesses est centrale dans ce congrès et c'est sur ce terrain que nous pouvons affirmer un véritable clivage.
Voilà donc pour ma contribution au débat entre "gens du MJS qui ont aussi leur carte au PS". J'espère que j'ai contribué à lever quelque peu le voile qui cache un courant souvent méconnu... D'ailleurs, voici le lien vers le site du courant le Nouveau Parti Socialiste. Concernant le courant, nous sommes quelques uns dans l'Aube à y participer, il y a notamment Jean-Yves Joly (membre du BF, conseiller national) et sa femme Lorette Joly (conseillère régionale), Dominique Schmeltz (secrétaire section de Troyes) et Olivier Girardin (maire d'une commune de l'Aube passée à gauche il y a peu de temps...). Et quelques autres en plus... Nationalement, Benoït Hamon, ancien pdt du MJS, dirige le courant avec le soutien d'Henri Emmanueli (ancien ministre). Le NPS, par l'intermédiaire de Benoît Hamon, est aussi à l'initiative d'un think-thank (club de réflexion réunissant politiques, chercheurs et société civile) intitulé "La Forge" qu'il a cofondé avec Noël Mamère (député-maire de Bègles et membre des Verts).
Le forum régional Champagne-Ardenne aura lieu à Reims le samedi 7 juin. J'essaierai d'être du voyage même si avec mon mémoire ça semble complexe...
Le débat du Congrès est lancé alors je me lance : pour ma part, je participerai au travail d'amendement de la contribution que le Nouveau Parti Socialiste (Benoît Hamon et Henri Emmanueli) propose de soumettre au débat dans le cadre du congrès du PS.
Le NPS organisera dans toutes les régions de France des forums régionaux de débat autour de la contribution. Il s’agit non pas de poser des questions mais d’apporter des réponses concrètes et de soumettre à la discussion des militants une nouvelle offre politique. Dans ce but, le plan détaillé de la contribution, articulé autour de des finalités politiques, des moyens d’actions et de la stratégie pour une gauche de reconquête sera rendu public avant le 24 mai, date des premiers forums régionaux. De ce plan détaillé ressortiront 5 propositions choc, qui pourront constituer une feuille de route utile à la gauche pour préparer les échéances politiques nationales futures.
A mon sens, le fait de mettre en avant 5 propositions fortes est une façon de faire un peu de pédagogie. Bien sur la réalité et les modalités d'un changement sont beaucoup plus complexe, mais en mettant en avant seulement quelques propositions, qui seront sans doute clivantes au sein du PS, on donne la possibilité à tous les camarades de s'exprimer sur ces sujets et aux autres courants de faire part de leurs positionnements.
Les deux leaders déclarés (ou presque) : Ségolène Royal pose malheureusement trop de questions dans des débat participatifs qui laissent largement à désirer... Sans compter que j'ai quelques difficultés avec les militants pro-Sego qui relèvent plus de supporters que de politiques. J'ai toujours cru plus utile de faire d'abord des propositions et d'en discuter ensuite quitte à revenir sur ce qui a été proposé. Quant à Bertrand Delanoë, ses dernières déclarations publiques sont malheureuses dans le sens où, si l'on s'entend sur ce que signifie le libéralisme, afficher son attachement "socialiste et libéral" c'est contribuer à brouiller encore un peu plus l'image du PS dans l'opinion.
Concernant le fond, les quelques éléments d'ors et déjà déployés par le NPS m'intéressent vivement :
D'abord, l'analyse donnée des réussites et des défaites de la gauche dans le monde est éclairante. Depuis juin 2006, les partis membres du PSE comptabilisent deux victoires en quinze élections (en Autriche où le PS est en coalition avec la droite et en Espagne où le débat gauche droite est extrêmement clivé sur les questions de mémoire, de société et de religion). Dans plusieurs des cas énoncés, l'échec de la gauche tient en partie au recentrage opéré sur la forme (discours identiques entre droite et gauche, mêmes mots, mêmes élites) et sur le fond (exemple du New Labour qui sur des sujets comme la redistribution des richesses, le rôle de l’Etat, les impôts, le droit du travail, les relations avec les syndicats et la guerre d’Irak obtient un presque consensus avec les conservateurs).
L'endroit où la gauche gagne (pour l'instant ?) c'est l'Amérique Latine. Et même si le spectre est large de Chavez à Bachelet en passant par Lula, toujours est il que c'est la gauche qui gouverne la presque totalité des Etats d'Amérique latine ouvrant de nouvelles possibilités au développement d'un marché régional et à l'obtention d'une indépendance renforcée vis à vis des Etats-Unis. La plupart des programmes gagnant se sont articulés autour de la défense des droits sociaux, des minorités (notamment des indigènes) et sur la redistribution des richesses (pétrole au Vénézuela par exemple, terres au Brésil). Là-bas le clivage existe et les populations reconnaissent qu'en politique les rapports de force et les tensions internes aux sociétés sont nécessaires. La quête illusoire du consensus total mène au centre droit de même que les apolitiques sont en vérité à droite !
Voilà de quoi inspirer les socialistes français et européens, et qui à mon sens inspire le NPS : faire renaitre le clivage politique et remettre de la conflictualité dans le débat politique. Qu'on s'entende : envisager de réduire le temps de travail, de faire disparaitre les niches fiscales, de créer le mariage homosexuel, de moduler l'impôt en fonction de critères sociaux et environnementaux, etc. c'est assumer notre identité de gauche et c'est créer les conditions d'un conflit politique entre la droite et la gauche que les citoyens trancherons. Ce sera d'autant plus positif qu'à mon sens ça facilitera le retour des citoyens aux urnes puisque le choix sera plus clairement apparent.
Sur les outils de la puissance publique à mobiliser pour faire face à la mondialisation dans ses travers ultra-libéraux, le NPS envisage (mais nous en sauront plus au moment de la présentation de la contribution) trois axes prioritaires :
- la redistribution (ou comment déconcentrer les richesses des mains d'une minorité pour qu'elles profitent à tous) : idée de l'impôt universel, abaissement du temps de travail, hausse des salaires,...
- la régulation (ou comment inventer les moyens de restreindre et de réguler le marché mondial) : retour d'une certaine forme de protectionnisme, lutte féroce contre les paradis fiscaux,...
- la démocratie (ou comment donner le pouvoir dans l'Etat, aux citoyens, et dans l'entreprise, aux salariés) : VIème république, syndicalisme et démocratie sociale,...
Bien sur, et parallèlement à cela, un grand nombre de propositions notamment sociétales font peu de débat au sein de notre formation politique et seront sans doute portées par tous je ne reviendrai donc pas dessus. Ce que je voulais dire c'est la question de la répartition des richesses est centrale dans ce congrès et c'est sur ce terrain que nous pouvons affirmer un véritable clivage.
Voilà donc pour ma contribution au débat entre "gens du MJS qui ont aussi leur carte au PS". J'espère que j'ai contribué à lever quelque peu le voile qui cache un courant souvent méconnu... D'ailleurs, voici le lien vers le site du courant le Nouveau Parti Socialiste. Concernant le courant, nous sommes quelques uns dans l'Aube à y participer, il y a notamment Jean-Yves Joly (membre du BF, conseiller national) et sa femme Lorette Joly (conseillère régionale), Dominique Schmeltz (secrétaire section de Troyes) et Olivier Girardin (maire d'une commune de l'Aube passée à gauche il y a peu de temps...). Et quelques autres en plus... Nationalement, Benoït Hamon, ancien pdt du MJS, dirige le courant avec le soutien d'Henri Emmanueli (ancien ministre). Le NPS, par l'intermédiaire de Benoît Hamon, est aussi à l'initiative d'un think-thank (club de réflexion réunissant politiques, chercheurs et société civile) intitulé "La Forge" qu'il a cofondé avec Noël Mamère (député-maire de Bègles et membre des Verts).
Le forum régional Champagne-Ardenne aura lieu à Reims le samedi 7 juin. J'essaierai d'être du voyage même si avec mon mémoire ça semble complexe...
Re: Et si on parlait du congrès ?
En réponse à Hippie : j'ai défendu Royal lors de la présidentielle et je me suis senti trahi par pas mal de monde. D'abord par la piètre qualité de sa campagne et des prestations personnelles (à l'exception de son discours à Villepinte et de son apparition à TF1), ensuite par pas mal d'éléphants du parti qui ont été très mauvais joueurs.
Sur le fond, je reste proche de beaucoup de ses idées (le modèle de la social-démocratie scandinave, le syndicalisme de masse, le principe de Taxe sur la valeur environnementale, la stratégie d'alliance avec le centre), mais au fond de moi, je ne crois plus en elle : elle a fait trop d'erreurs stratégiques, elle a provoqué trop d'inimitié contre elle au sein du parti pour pouvoir gagner.
Comme personnellement, écrire de belles idées sur des feuilles de papier ne me suffit pas, je cherche un leader autant qu'un courant de pensée qui
1- fasse globalement avancer les choses de manière positive
2- puisse gagner la prochaine fois
Partant de là, Delanoe est l'option qui me semble la plus logique.
Sur le fond, je reste proche de beaucoup de ses idées (le modèle de la social-démocratie scandinave, le syndicalisme de masse, le principe de Taxe sur la valeur environnementale, la stratégie d'alliance avec le centre), mais au fond de moi, je ne crois plus en elle : elle a fait trop d'erreurs stratégiques, elle a provoqué trop d'inimitié contre elle au sein du parti pour pouvoir gagner.
Comme personnellement, écrire de belles idées sur des feuilles de papier ne me suffit pas, je cherche un leader autant qu'un courant de pensée qui
1- fasse globalement avancer les choses de manière positive
2- puisse gagner la prochaine fois
Partant de là, Delanoe est l'option qui me semble la plus logique.
Re: Et si on parlait du congrès ?
Et sinon, pour les OGM, je me suis contenté d'exposer les faits et je n'ai consulté aucun avis politique quel qu'il soit. D'après moi, l'article qui résume le mieux la chose :
http://www.rue89.com/2008/05/23/loi-ogm-que-prevoit-elle-exactement
http://www.rue89.com/2008/05/23/loi-ogm-que-prevoit-elle-exactement
Re: Et si on parlait du congrès ?
Merci Serviette de ta réponse. Pour ma part, je me cherche. J'apprécie vos détails en ce qui concerne les courants car nouvelle venue, il faut que je m'intéresse de plus près aux idées développées au sein de ces courants. Pour le moment, je me reconnais dans les propos de nombreuses personnes appartenant au NPS...alors...je me donne encore du temps car du temps il en reste un peu jusqu'au congrès.
Hippie- Hip Hip Hip Hourra
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Re: Et si on parlait du congrès ?
Personnellement, je me sens très loin du NPS. Je pense pourtant que la rénovation du PS est nécessaire, que l'utopie est utile et que la 6eme république a du sens, que le temps pour une dose de protectionisme au niveau européen est venue.
Mais une dose de pragmatisme là dedans ne ferait de mal à personne :
- rejeter les quelques avancées majeures de la réforme Balladur pour des pécadilles symboliques et politiciennes, ça ne fait avancer personne
- "faire renaitre le clivage politique et remettre de la conflictualité dans le débat politique" est un acte de pure politique politicienne qui ne fait avancer personne
- refuser l'évidence du besoin d'un leader bien identifié pour le parti est une erreur qui pourrait nous maintenir longtemps dans l'opposition
- avoir un discours du type "des salaires plus hauts, des retraites plus hautes, plus de justice dans l'impôt", c'est joli, mais ça manque un peu du "comment on fait" qui pourrait nous rendre crédible.
Mais une dose de pragmatisme là dedans ne ferait de mal à personne :
- rejeter les quelques avancées majeures de la réforme Balladur pour des pécadilles symboliques et politiciennes, ça ne fait avancer personne
- "faire renaitre le clivage politique et remettre de la conflictualité dans le débat politique" est un acte de pure politique politicienne qui ne fait avancer personne
- refuser l'évidence du besoin d'un leader bien identifié pour le parti est une erreur qui pourrait nous maintenir longtemps dans l'opposition
- avoir un discours du type "des salaires plus hauts, des retraites plus hautes, plus de justice dans l'impôt", c'est joli, mais ça manque un peu du "comment on fait" qui pourrait nous rendre crédible.
Re: Et si on parlait du congrès ?
Pour te répondre rapidement :
- Bien sur nous sommes conscient qu'il est nécessaire d'avoir un leader, mais la phase des contributions est une phase de débat d'idées. Donc chaque chose en son temps... Par ailleurs une certaine Martine Aubry semble s'intéresser a priori aux travaux du NPS. Affaire à suivre !
- Quant au clivage, il est à mon sens nécessaire au moins parce que le peu d'expérience du terrain que j'ai m'a confronté à des "droite gauche = la même chose" qui paralyse le débat. Il est important de redonner quelques repères et ça implique, je le disais, des propositions claires et un discours marqué.
- Concernant mon discours, tu comprendras Serviette que les propositions très concrètes viendront dès la présentation du projet de contribution. Par ailleurs, il est possible de lire sur le site de la forge quelques idées concernant le projet de "choc fiscal" qui passerait par la mise en place d'un impôt universel...
En tout cas tu demandais le positionnement de chacun, c'est ce que j'ai fais...
- Bien sur nous sommes conscient qu'il est nécessaire d'avoir un leader, mais la phase des contributions est une phase de débat d'idées. Donc chaque chose en son temps... Par ailleurs une certaine Martine Aubry semble s'intéresser a priori aux travaux du NPS. Affaire à suivre !
- Quant au clivage, il est à mon sens nécessaire au moins parce que le peu d'expérience du terrain que j'ai m'a confronté à des "droite gauche = la même chose" qui paralyse le débat. Il est important de redonner quelques repères et ça implique, je le disais, des propositions claires et un discours marqué.
- Concernant mon discours, tu comprendras Serviette que les propositions très concrètes viendront dès la présentation du projet de contribution. Par ailleurs, il est possible de lire sur le site de la forge quelques idées concernant le projet de "choc fiscal" qui passerait par la mise en place d'un impôt universel...
En tout cas tu demandais le positionnement de chacun, c'est ce que j'ai fais...
Re: Et si on parlait du congrès ?
Et bien voilà une belle présentation !
Je rejoins un peu notre cher serviette.
Je pense qu'il est nécessaire de changer le PS de sa situation actuelle. Mais je reste convaincu que ce n'est pas avec nos mammouths que l'on va réussir.
Pour Ségolène, je pense qu'elle s'est fait griller pendant les élections présidentielles et qu'elle n'incarne pas le renouveau.
Je rejoins un peu notre cher serviette.
Je pense qu'il est nécessaire de changer le PS de sa situation actuelle. Mais je reste convaincu que ce n'est pas avec nos mammouths que l'on va réussir.
Pour Ségolène, je pense qu'elle s'est fait griller pendant les élections présidentielles et qu'elle n'incarne pas le renouveau.
Re: Et si on parlait du congrès ?
Merci de rentrer dans le débat !
Je faisais surtout référence aux déclarations de Benoit Hamont sur le fait d'éviter la bataille des présidentiables.
Je crois que les dernières présidentielles où le clivage ressenti était très fort et la participation très haute a plutôt montré le contraire... pour le coup, ce qui a manqué c'est la crédibilité !
Désolé, je n'ai rien trouvé sur la Forge concernant ce projet. Tu as un lien ?
Dimitri a écrit:Pour te répondre rapidement :
- Bien sur nous sommes conscient qu'il est nécessaire d'avoir un leader, mais la phase des contributions est une phase de débat d'idées. Donc chaque chose en son temps... Par ailleurs une certaine Martine Aubry semble s'intéresser a priori aux travaux du NPS. Affaire à suivre !
Je faisais surtout référence aux déclarations de Benoit Hamont sur le fait d'éviter la bataille des présidentiables.
Dimitri a écrit:
- Quant au clivage, il est à mon sens nécessaire au moins parce que le peu d'expérience du terrain que j'ai m'a confronté à des "droite gauche = la même chose" qui paralyse le débat. Il est important de redonner quelques repères et ça implique, je le disais, des propositions claires et un discours marqué.
Je crois que les dernières présidentielles où le clivage ressenti était très fort et la participation très haute a plutôt montré le contraire... pour le coup, ce qui a manqué c'est la crédibilité !
Dimitri a écrit:
- Concernant mon discours, tu comprendras Serviette que les propositions très concrètes viendront dès la présentation du projet de contribution. Par ailleurs, il est possible de lire sur le site de la forge quelques idées concernant le projet de "choc fiscal" qui passerait par la mise en place d'un impôt universel...
Désolé, je n'ai rien trouvé sur la Forge concernant ce projet. Tu as un lien ?
Re: Et si on parlait du congrès ?
Delanoë est au grand journal. Je le trouve plutôt convaincant.
Bob- Rabouin
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Re: Et si on parlait du congrès ?
Il a parlé du plus gros défaut de Ségolène ? C'est une question récurrente du grand journal...
Re: Et si on parlait du congrès ?
Non. Les journalistes ont tenté de provoquer l'attaque farouche du Delanoë sur la Royal, mais il est resté plus que correct.
Bob- Rabouin
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